L'homme traqué

Ecrit comme s’il s’agissait de raconter un complot, ce roman fou furieux et dérangeant explore la dissolution de l’identité.
Mais le sujet de ce roman est aussi l’IMPOSSIBLE. Il n’y a pas de dialogue pour aboutir à un consensus, existe seule la conscience de l’impossibilité de parvenir à une résolution du conflit. Pas de consensus avec nous-mêmes, encore moins avec l’autre. Donc, écrire c’est diverger, être en désaccord, donc être aussi imprévisible.
Un roman philosophique, épique, un roman d’aventure, un magnifique délire.
L’auteur y fait preuve d’une ironie dévastatrice, d’un cynisme acharné, d’une fantaisie inattendue, d’une rapidité dans la narration qui confine au vertige, d’une imprévisibilité à la fois délirante et logique. La virtuosité du récit, l’alliance du comique et du pathétique mettent cette œuvre au niveau des œuvres de Cesar Aira ou Fogwill.