Les Chutes : (Epiphanie)

« Quand je parle d'amour je parle de toi. Quand je parle de moi, je parle de toi. J'écris ce livre pour me vider de l'amour. Viser les chutes.
Réapprendre à tomber, faire d'une chute une robe et de la robe une insulte.
Les chutes comme autant d'insolences. (...) Je t'offre ici les mots pour dire ce que nous sommes : des enfants de la solitude. Nous marchons serrés les uns contre les autres les yeux rivés sur l'ailleurs, le plus loin, le plus tard, le plus mieux. Tomber pour s'arrêter. Mourir de s'être écrasé sur le présent. Les chutes comme autant d'insolences. » Après un premier texte remarqué par la critique et au succès inattendu, le tout jeune Melchior poursuit sa quête de sens, une quête existentielle et spirituelle, dans un monde de l'apparence où l'amour est un substitut de nos désirs inassouvis, où tout devient mensonge, trahison, imposture.
Que vaut alors se déclarer et vivre dans et par l'écriture ?
Une voix naissante forcément rebelle, entre ses influences classiques et un amour ontologique de la moquerie, de la désinvolture, de la lucidité et de l'irrévérence.