Médecine blanche pour Crazy Horse
Le docteur Valentine McGillycuddy se souvient de sa première et étrange rencontre avec le chef sioux Crazy Horse.
Il se remémore, heure par heure, la dernière journée du grand Lakota, en 1877 au Fort Robinson, ces instants passés au chevet d'un homme blessé mortellement et dont il a fait son patient. Il évoque les campagnes indiennes, l'amitié qui s'est tissée entre lui et le chef oglala, l'impact de la défaite de Custer à Little Big Horn, la campagne du général Crook sur les Black Hills à laquelle il participait.
Aux côtés du mourant, McGillycuddy réfléchit sur la politique indienne, les intérêts des uns et des autres à la survie ou à la mort de Crazy Horse, intérêts de l'armée, des Indiens des réserves et des rebelles.
C'est cette amitié qui fondera la décision qu'il prendra à l'encontre des désirs de l'armée et qui changera le cours de l'Histoire.
Une réflexion morale sur la condition humaine où les paysages des Grandes Plaines, avec ce qu'ils ont d'extrême, influent sur ceux qui doivent y vivre, réveillent en eux ce qu'il y a de sauvage.