Il faut que je parle à quelqu'un

Jean-Jacques Gautier fut le critique théâtral le plus redouté des années 70 au sein du Figaro. Et voilà que bien des années après sa mort arrive un roman, Il faut que je parle à quelqu’un. Un roman qu’il ne souhaitait pas publier de son vivant et qui est une vibrante confession. Un homme marié, heureux avec sa femme pour laquelle il a une véritable adoration et avec laquelle il entretient une vraie complicité, tombe éperdument amoureux. Le trio classique est constitué, l’homme, sa femme, la maîtresse. Ces pages plongent au plus profond de la psychologie de l’homme qui aime deux femmes mais différemment, qui en voulant ne faire souffrir personne, fait souffrir tout le monde. Le roman montre admirablement la dégradation de cette relation adultère due à cette notion différente du temps. Amour fou, douleur, souffrance intolérable, violence. Rarement un roman a décrit avec autant de justesse la fin inéluctable de la double vie.