Rêveries d'un montreur d'ombres
Autobiographiques, ces Rêveries d'un montreur d'ombres témoignent de l'héritage intellectuel de Jean-Michel Palmier. Y apparaissent les figures de Jean Duvignaud, Paul Virilio et Georges Perec, à qui il doit d'avoir publié ces textes personnels. L'on y croise aussi Martin Heidegger, Ernst Bloch, ces rencontres fondamentales qui ont déterminé ses champs d'investigation multiples. Entre souvenirs de Berlin et de Vienne, Jean-Michel Palmier aborde avant tout son rapport à l'enseignement, le jeu des échanges et des fascinations né au contact de ses nombreux étudiants. Interrogeant son rôle de passeur, d'éveilleur des consciences, il développe ainsi une réflexion sensible et distanciée sur cette volonté de transmettre et de partager qui l'a toujours animé, dessinant à cette occasion les contours d'une communauté imaginaire liée par les mêmes passions.