Le bain dérivatif : Cent ans après Louis Khune...

La digestion nous apporte chaque jour son lot d'excédents qui deviennent des surcharges, se stockant et envahissant l'organisme sous l'effet de la chaleur du ventre ou de l'ensemble du corps, comme la fermentation envahit une bouteille fermée. Ces surcharges ont tendance à aller en périphérie, vers les extrémités telles que les mains, les pieds et la tête, mais aussi sous la peau, comme si elles essayaient, sous forte pression, de sortir du corps. Or l'action de la friction et de l'eau froide sur certaines régions éliminatoires a pour effet de faire revenir ces surcharges à l'intestin, d'où elles sont expulsées par les voies naturelles, à savoir les selles et les urines, mais aussi la transpiration. Toutes les personnes qui ont pratiqué les Bains dérivatifs de manière correcte et suffisamment longtemps savent très bien que l'élimination fonctionne beaucoup mieux. Les pertes de volume excessif, les pertes spécifiques de cellulite, le remodelage du corps, les éliminations abondantes, la régulation de la transpiration, la disparition d'aspérités, de volumes mal placés ne font qu'ajouter aux dires de Louis Kuhne. Depuis la publication d'un ouvrage intitulé Les Bains dérivatifs (Editions Jouvence, 1995), une quarantaine d'émissions sur France Inter dont un véritable éloge du redoutable Philippe Meyer lors de l'une de ses rubriques "matutinales", plus de trois cents conférences, de nombreux séminaires et un abondant courrier nous ont permis à tous de confronter nos expériences et d'approfondir nos connaissances. La nécessité de faire un nouveau point sur le Bain dérivatif s'imposait.