Charade indienne

Jeune, jolie, maoïste et... aristocrate, Daphné de la Vauquière n'a pas un nom de concierge. Mais c'est elle qui garde la loge du 29 bis boulevard de Beauséjour, immeuble très cossu situé près de l'ancienne gare de la Muette à Paris, avec son mari Polyeucte, poète de son état. Un couple original ! Au courrier du lundi matin, Daphné distribue d'étranges lettres anonymes à sept des habitants de l'immeuble. Suivent alors une crise cardiaque, l'assassinat par strangulation d'une cover-girl estonienne, un prétendu suicide et une fausse mort accidentelle, le tout sur fond d'émeutes en banlieue... Le commissaire Paul Gendron associe Daphné à une enquête où, par des détours surprenants, les souvenirs enfouis de la deuxième guerre mondiale et le rôle joué par le nationaliste indien Chandra Bose, rival de Gandhi, remontent à la surface. Qui est coupable, qui est innocent ? Le professeur d'histoire Régis-André Letendre ? Francis Garel, le marionnettiste du théâtre du Ranelagh ? Aïcha, la jolie beurette ? Henri-Charles Boisnard, société honoraire de la Comédie française ? Et pourquoi pas Stéphane Kubiak, le facteur ? Tapi dans l'ombre, un tueur sardonique, "Smiling cobra", tire les fils d'une machination diabolique dont le restaurateur Victor Perrin est la cible principale. A la fin des fins, Daphné et le commissaire Gendron parviennent à résoudre cette "charade indienne" où l'humour de l'auteur accompagne une intrigue remarquablement tricotée...