Les aventuriers du très très loin, Tome 2 : Zoé Zéphyr
Après le succès des Chroniques du Marais qui pue (les ventes cumulées des trois tomes avoisinent 57 000 exemplaires), voici la toute nouvelle série de Paul Stewart et Chris Riddell. Un univers unique, totalement original, entre les romans de Jules Verne et le Peter Pan de James M. Barrie. Après Fergus Bonheur, voici le deuxième volume d'une série palpitante où l'aventure côtoie la fantaisie la plus échevelée ! Riddell et Stewart nous proposent un magnifique voyage vers l'ailleurs et vers l'enfance, dans un monde où l'imagination efface toutes les frontières... Un régal !Zoé et sa famille voyagent à bord de l'Euphonia, un vieux paquebot. Ils doivent déménager et se rendent donc au Port du Haut. Zoé devra, pour la première fois de sa vie, aller à l'école. D'autres voyageurs se trouvent également à bord du paquebot : le mystérieux homme de la cabine 21, M. et Mme Chapeaubas et surtout les cinq effrayants clowns qui semblent mijoter un mauvais coup. Un jour, Zoé entend un chant d'une tristesse infinie monter des cales. Une créature qu'elle ne peut voir est enfermée dans une caisse. Elle s'endort dans la cale et se retrouve par un malheureux concours de circonstances déchargée avec d'autres caisses dans la petite ville de Doralakia. Grâce à l'aide des habitants, Zoé réussit à sauver la créature et à faire arrêter les clowns qui l'avaient enlevée pour la vendre et la transformer en sac à main. Encore une fois, Riddell et Stewart nous étonnent par leur inventivité et leur capacité à créer un monde imaginaire et graphique totalement original ! Un univers fictionnel d'une grande richesse, avec une galerie de personnages haut en couleur et tous plus attachants les uns que les autres. Les auteurs exploitent et enrichissent en fait un genre bien connu des amateurs de BD et de fantasy : le « steam-punk » (futur à vapeur). Ce genre de fiction associe le merveilleux à un cadre historique qui nous plonge dans un XIXe siècle loufoque, utopiste, joyeux et inventif. On navigue entre un merveilleux à la Jules Verne et le « Neverland » de Peter Pan, en passant par le loufoque des aventures du baron de Münchhausen... L'imagination des auteurs ne connaît pas de limite : elle compose une véritable géographie imaginaire qui symbolise le goût pour l'aventure des enfants, et leur capacité à s'émerveiller et à inventer d'autres mondes. En même temps, chaque histoire reste toujours très tendre, explorant des thèmes proches du vécu des enfants (ici le thème de la filiation et du roman familial) tout en les faisant rêver. Paul Stewart est un écrivain touche-à-tout : de l'heroic fantasy au football, tout l'intéresse. Ancien professeur, il a deux enfants.