Paul Lélian, Pauvre Verlaine : La censure arbitraire

Editeur : Editions La Bruyère

Ce monsieur crut plaisant de me couper en deux ! Le poète très chic, l'homme une sale bête. Ainsi, Paul Verlaine fait écho au poète maudit qu'il fut sous le nom de Pauvre Lélian, anagramme de son patronyme. Si, de son vivant, l'opinion l'a salué du titre de Prince des Poètes, elle a aussi colporté l'image pittoresque d'un faune de la pire espèce, prédateur sensible aux charmes " d'un sexe ou deux ", clochard au regard allumé aux feux de l'absinthe, épave ballotée de tripot en hôpital, gibier de potence, frère de misère d'un François Villon. Au procès de ce Janus à deux faces, d'ombre l'une, de lumière l'autre, qui s'ouvre sur la scène du théâtre de l'Immortalité, vous apprendrez que quelque part qu'on regarde, un accident tel que la vie de Verlaine est fait pour terrifier et qu 'il faut bien que le génie se paie ! Alors ? Paul Verlaine, Pauvre Lélian Ou Paul Lélian, Pauvre Verlaine ?