Le mieux est l'ennemi du chien

Les hommes ? Le plus souvent des brutes et des machos, mais parfois des tendres, des solitaires. Les femmes ? Des piailleuses, des cruelles, des tueuses à l'occasion, des paumées, mais aussi des douces et des sensuelles. Les enfants ? Des voyeurs, des teignes, des petits malheureux, et pourquoi pas des lecteurs de Heidegger. Les chevaux ? On leur parle à l'oreille, on leur dit des mots d'amour, on les amadoue. Les chiens ? On les peint en rouge ou en blanc, suivant l'humeur de leurs maîtresses.
Tout ce beau monde se retrouve dans Le Mieux est l'ennemi du chien, le « best of » des nouvelles de Leon Rooke.Un seul mot peut décrire Leon Rooke : enchanteur. Rien de moins. Dans les dix-sept nouvelles réunies dans Le Mieux est l'ennemi du chien, il joue avec un tel brio sur tous les registres possibles et imaginables que c'en est confondant. Certaines sont grinçantes, d'autres font chavirer le coeur du lecteur, toutes sont des merveilles d'invention. Et qu'est-ce que l'on rit ! L'auteur a l'humour dans le sang. Le Rooke nouvelliste n'a rien à envier au Rooke romancier.
Du grand art à chaque page !