Construire un feu

Dans la nouvelle qui donne son titre au recueil, on voit un homme lutter contre le froid et la mort dans une situation presque désespérée. Cette magnifique leçon d'énergie et de courage est à coup sûr l'une des plus célèbres de London. Lénine et Che Guevara ont même chanté ses louanges (quoiqu'elle n'ait aucun caractère révolutionnaire) ! Nous avons choisi d'en présenter ici les deux versions : celle de 1908, la plus souvent traduite, mais aussi celle de 1902, beaucoup moins connue, qui est à la fois plus courte et plus optimiste.Les six autres textes, parus aux états-Unis en 1910 sous le titre anglais Lost Face, ont également tous été inspirés par le Grand Nord. On retrouve ici le London de la ruée vers l'or, des terres sauvages et inhospitalières du Klondike, dans la même veine que d'autres livres déjà publiés dans la collection Libretto : Les Enfants du froid, Le Fils du Loup, L'Appel sauvage, Radieuse aurore, Smoke Bellew et Une fille des neiges.L'humour (souvent noir ou grinçant) est omniprésent dans ce recueil, l'un des plus réjouissants et des plus achevés de son auteur. D'autres nouvelles sont plus dramatiques. Du reste, tous les personnages du recueil, comiques ou tragiques, sont, comme London, des battants.Nul besoin de présenter Jack London.
La collection « Libretto » s'est donné pour tâche de rééditer ses principales oeuvres dans des traductions revues et complétées. L'entreprise a été confiée à Noël Mauberret, le meilleur spécialiste français de London ; elle a pour conseiller scientifique l'universitaire américaine Jeanne Campbell Reesman.Construire un feu est le vingt-huitième volume de cette série qui devrait en en comprendre une quarantaine.