Les tortues de Tasmanie

Ce recueil de 1916 regroupe huit nouvelles. C’est le dernier livre paru du vivant de London, et on y trouve un hommage à des écrivains français qu’il admirait (Maupassant, Hugo). La rencontre avec des êtres différents est ici le thème essentiel : elle attise les conflits intérieurs (« Par les tortues de Tasmanie ! ») ; elle peut se révéler destructrice (« La Fin de Morganson »), mais aussi positive (« Le génie et la fée », « La fin de l’histoire »). Car dans cet univers sombre, peuplé de fous, de marginaux et même de criminels, la rédemption par l’amour ou par le sacrifice demeure toujours possible.