D'exil comme en un long dimanche, Max Elskamp
Max Elskamp, loin de la réputation de Maeterlinck, de Verhaeren ou même de Rodenbach, est le plus méconnu des grands poètes du symbolisme en Belgique.
Isolé autant par sa vie à Anvers que par ses choix littéraires à conte-courant, il s'est " exilé " dans son propre pays flamand, se consacrant exclusivement à la création d'une oeuvre atypique au coeur de la solitude puis de la folie des derniers jours. Pourtant, celui que Mallarmé ou Verhaeren on salué pour son originalité novatrice rompant avec le Parnasse alors en vogue mérite qu'on s'y attache.
Guy Goffette nous en conte la vie avec verve afin de nous inciter à relire une oeuvre bien loin de la mièvrerie ou de la naïveté populaire dont on l'a taxée ; il nous fait redécouvrir une oeuvre à la langue (française !) pure et musicale, à la syntaxe riche et très travaillée.