Prévenir le pire : Eviter les catastrophes terroristes

La Défense nationale est, encore une fois, en retard d'une guerre. Alors que les attaques terroristes sont devenues la principale menace mondiale sur la sécurité des populations civiles, le Général Etienne Copel dénonce l'obsolescence de la politique de défense française. Le nucléaire comme axe central de la défense militaire n'est plus du tout adapté à la nouvelle configuration des périls modernes.

Dès 1991, Copel prévenait, dans Le Nécessaire et l'inacceptable, que « le danger le plus grave aujourd'hui, c'est l'avion gros porteur détourné par un terroriste ». Il reprend la plume aujourd'hui face à l'urgence et attire l'attention de l'opinion publique sur la nécessité de « gaspiller moins pour protéger mieux ». Le Général-démissionnaire pour cause de désaccord profond avec la politique de défense de la France, s'en prend d'abord à la tradition militaire d'attentisme qui consiste à préparer les guerres du passé au lieu de s'intéresser enfin à la réalité des menaces d'aujourd'hui. Il passe au crible toutes les failles de la Défense et propose quelques idées fortes pour rendre les armées plus opérationnelles : transférer des crédits du nucléaire vers la défense civile ; refondre totalement la protection des sites potentiellement dangereux -usines chimiques, barrages... Et pour coordonner ce nouveau champ d'actions, il propose la création d'un secrétariat d'état à la Protection Civile, sous l'autorité du ministère de l'Intérieur.

Un livre iconoclaste pour percer l'opacité de la prise de décision dans le milieu militaro-industriel.