Mourir à Verdun
21 février 1916 : un déluge de feu, craché par 1 300 obusiers, s'abat sur les trois divisions françaises tapies dans les forts de Verdun et dans les tranchées alentour.
Après neuf heures de bombardement, les troupes d'assaut allemandes s'élancent et réalisent une percée presque décisive. Ainsi commence la plus grande bataille de la Première Guerre mondiale. Pendant huit mois, les jeunesses française et allemande vont se livrer une lutte sans merci : on dénombrera plus de sept cent mille victimes, morts, blessés et disparus. La guerre aboutit ici à un suicide des peuples.
Ce livre nous plonge dans l'effroyable quotidien de Verdun : les gaz, les pilonnages toujours plus violents, les attaques au lance-flammes, les tranchées que l'on prend pour les reperdre aussitôt, la boue, et cette peur omniprésente qui étreint les combattants. Un point de non-retour est atteint : la mort, désormais, sera industrielle.