Retraites : tout bouger pour rien changer
Quand le Gouvernement prône des solutions inopportunes, quand les Syndicats campent sur nos acquis sociaux, Didier Pène, lui, entrevoit une troisième voie : « bouger » le système actuel des retraites tout en conservant sa nomenclature actuelle. Il existe un point d’équilibre où il n’y a pas lieu de réaliser le chantier du siècle.
En dévoilant les dessous des cartes du problème des retraites, Un contexte de grave crise démographique au niveau européen Des inégalités surprenantes dans les prestations et les prélèvements Un écart entre les retraités des secteurs privé-public planifié pour s’accroître durablement Des syndicats dont la légitimité est démocratiquement contestable Un débat pris en otage par des instances syndicales dont le premier souci est de détenir les bourses des retraites afin de conserver leur principal pouvoir Des mesures pernicieuses aux effets sociaux dévastateurs des gouvernements successifs
Didier Pène propose des solutions alternatives : supprimer les départs anticipées établir une égalité entre secteur public et secteur privé, renoncer à réduire les pensions du privé, renoncer à l’allongement de la durée des cotisations ou à cette idée malvenue d’une épargne - retraite. encadrer l’augmentation des cotisations, qui seule, reste inévitable.