Rêver de soi : Les songes autobiographiques au Moyen Age

Auteur : Collectif
Editeur : Anacharsis

Le mythe des origines du monde selon les Aztèques, issu du texte nahuatl (la langue des Aztèques) La Légende des Soleils, et du manuscrit de L’Histoire du Mexique, saisit par des corsaires français sur un galion espagnol avant de se retrouver chez le cosmographe d’Henri III.

Les Aztèques adoraient le soleil… Non seulement ce lieu commun est littéralement idiot, mais surtout il permet de faire l’économie d’aller véritablement à la rencontre des récits fondateurs des anciens Mexicains. Les clichés suffisent généralement à se faire une opinion. Tandis que d’un côté, à peine leur nom est-il évoqué, surgissent les images effroyables des sacrifices humains à grande échelle, de l’autre s’élèvent aussitôt les voix éplorées des compatissants de tous poils indignés par la disparition d’une civilisation glorieuse dans le fer, le feu et le sang. Il est rarrissime que l’on se risque à aller plus loin. Les deux textes présentés ici tentent l’aventure. Tous deux donnent à entendre la voix des Aztèques telle qu’elle a été sauvegardée, percellaire mais bien vivante, au moment même de la Conquête.

Cette légende fut écrite en nahuatl au milieu du XVIe siècle au Mexique, et donne à lire les récits de la naissance de l’univers et des dieux. C’est ainsi que l’on apprend comment le monde fut anéanti à quatre reprises, durant les quatre premiers Soleils, et que le cinquième âge, le nôtre, est lui aussi voué à la disparition. Les dieux, nés du mélange des choses et des formes se sont dévoués dès les origines, par le sacrifice, au maintient en place de l’ordre cosmique, une mission qu’il incombe aux Aztèques, depuis Mexico-Tenochtitlan, de maintenir à leur tour.

24,00 €
Parution : Octobre 2007
471 pages
ISBN : 978-2-9147-7734-6