Mort en eaux grises: Polar et terrorisme

Après avoir été grièvement blessée lors d’uneprécédente affaire, c’est avec appréhension que la commandant Johana Galji reprend ses fonctions de chef de groupe à la police judiciaire de Versailles. Mais la découverte dans la Seine du corps d’un plongeur étrangement mutilé l’entraîne très vite dans une nouvelle enquête qui va révéler l’existence d’une menace effroyable pour la population. En effet, de la frontière turco-iranienne à Moscou, en passant par la Syrie, Conflans et Paris, une machination infernale est en train de se mettre en place… Il va falloir toute leur détermination à Johana et son équipe pour tenter de déjouer ce qui pourrait devenir l’une des plus terribles catastrophes de ces dernières années…

Les droits d’auteur de ce roman seront entièrement versés à l’orphelinat mutualiste de la policenationale, Orpheopolis.

Plongez dans ce polar haletant et suivez pas à pas l'équipe du commandant Galji, bien décidée à déjouer ce qui pourrait devenir l’une des plus terribles catastrophes de ces dernières années.

Une demi-heure s’était écoulée quand ils ressortirent avec leur butin, un lot de cartes, CD et clés USB récupérés dans une grande salle d’archives. Les gants et documents glissés dans leurs pantalons, ils se dirigèrent tranquillement vers le point de rendez-vous avec le véhicule des tennismen. Bien que sportifs, certains tennismen étaient légèrement avinés.
— Alors, vous avez vu la famille? balbutia un grand blond aux yeux bleus.
Toufik se chargea de répondre et Ahmed essaya de regarder ailleurs.
— Oui, ils étaient contents de nous voir.
— Une bière? fit un autre en tendant une cannette aux deux jeunes.
Le terroriste hésita :
— Non, merci.
— Vous êtes religieux? s’amusa son interlocuteur.
Nouvelle hésitation.
— Oui…
— C’est vrai? explosa un brun musclé au visage dur… Et pour les femmes, vous êtes pour le voile alors?
— Euh…
Toufik n’aimait pas la tournure que ça prenait…
Très éméché, le brun fut pris d’une idée qu’il devait croire drôle. Il se pencha vers sa copine et lui souffla quelques mots à l’oreille. La gamine se mit à rire et se retourna vers Toufik et Ahmed… Elle releva son T-shirt et exhiba une poitrine de bonne taille…
— Moi, je suis contre le voile, s’amusa-t-elle en provoquant d’énormes éclats de rire.
Toufik devint cramoisi et fut content que le bus arrive enfin à destination. La descente se fit au milieu des rires et des chants dignes de supporters de match de foot. Ahmed, bien que perturbé par les agissements de ce groupe, nota tout de même une chose intéressante… Le chauffeur du car venait de glisser les clés du véhicule au-dessus de son pare-soleil. Comme pour le break de l’après-midi, l’information pourrait peut-être servir