Le dernier amour de Diana

Auteur : Kate Snell
Editeur : L' Archipel

Contrairement à ce que le monde entier croyait, Diana n'était pas amoureuse de Dodi al-Fayed, avec qui elle périt le 31 août 1997 dans le tunnel de l'Aima. Il n'était pour elle qu'une passade estivale.

Pourquoi s'être alors jetée dans ses bras ? Souhaitait-elle se venger ? Rendre jaloux l'homme avec qui elle avait une liaison secrète depuis deux ans, Hasnat Khan, un chirurgien pakistanais rencontré en septembre 1995 dans un hôpital londonien ?

Jusqu'où Diana était-elle prête à aller pour lui prouver qu'elle l'aimait ? Tous les intimes de la princesse interrogés par l'auteur, réalisatrice et productrice à la télévision britannique, évoquent une femme déterminée à épouser Hasnat.

Pour la première fois, la famille du docteur Khan a accepté de se livrer et d'évoquer ses rencontres avec la princesse. Dont celle de Lahore, en mai 1997. Cette biographie éclaire ainsi d'un jour nouveau les deux dernières années de la vie de Diana et ses ultimes semaines.

18,95 €
Parution : Août 2007
257 pages
ISBN : 978-2-8418-7962-5
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Extrait

«Je n'ai pas été désirée»
«Allons jouer dans la cabane, s'écrie la nurse. Les yeux de Diana Spencer s'éclairent à cette perspective. Immédiatement, la petite fille part au trot vers la grande cuisine au style rustique avec sa cuisinière Aga, à la recherche de la maîtresse des lieux. Elle demande à la grisonnante et corpulente Mme Smith des assiettes, des tasses, des casseroles et autres ustensiles, avant de fuir vers les bois de Park House avec sa batterie de couverts et de vaisselle cachés au fond d'un panier en osier.
Son petit frère Charles considère le lieu comme l'endroit idéal pour jouer aux cow-boys et aux Indiens, dans une atmosphère de Far West nourrie de feux de camp et de barbecues. Diana, de son côté, a un point de vue plus pratique : elle veut faire de la cabane une vraie maison. Son ancienne nounou, Mary Clarke, se souvient de l'enthousiasme avec lequel Diana s'est mise au travail, s'ingéniant à aménager le petit intérieur de la manière la plus parfaite. De cet instantané de l'enfance de Diana, on peut tirer un enseignement : dès son plus jeune âge, elle a voulu construire un foyer heureux, où elle aurait vécu avec un mari aimant et, bien sûr, une grande famille.
C'est un thème qui reviendra tout au long de sa vie.
Park House est une triste demeure en pierre grise du Norfolk, située à Sandringham, sur le domaine de la reine. Terne, massive et presque petite vue de l'extérieur, la maison est bien différente à l'intérieur. Les plafonds sont hauts, les pièces vastes et, du temps où Diana y vivait, elle comptait dix chambres.
La demeure du XIXe siècle fut acquise par sa famille maternelle, George V en octroya le bail au grand-père maternel de Diana, Maurice, quatrième baron Fermoy, un ami de son fils, le duc d'York. La propre mère de Diana, Frances Burke Roche, grandit sur la propriété, la famille de son père étant quant à elle installée à Althorp House, dans le Northamptonshire.
Ce domaine imposant recèle un grand nombre de richesses accumulées par la famille de Diana au cours des siècles. L'origine de la fortune du clan remonte au XVe siècle, époque où les Spencer se livraient au commerce de moutons. Pendant des centaines d'années, les membres de la famille ont joui de positions privilégiées à la cour. Le propre père de Diana fut écuyer du roi George VI et de la reine Elisabeth II.
Les parents de Diana se sont mariés à l'abbaye de Westminster en juin 1954 et, après un bref séjour sur le domaine d'Althorp, se sont installés à Park House, reprenant le bail des parents de Frances. C'est là, dans la pièce qui est devenue par la suite la chambre de ses parents, que Diana a vu le jour, le 1er juillet 1961.
Sa naissance fut saluée par des applaudissements et un soleil éclatant. C'était un jour d'été, ensoleillé et chaud, sentant bon le gazon fraîchement tondu. Pour compléter le tableau, l'équipe de cricket de Sandringham jouait non loin, sur le terrain local.
Au moment même où Diana est venue au monde, une clameur spontanée et un tonnerre d'applaudissements se sont élevés. Ils étaient en fait destinés à un joueur de cricket qui venait de marquer une centaine pour son équipe, mais ont résonné comme un bon présage pour la famille de la future princesse.
Les descriptions de l'enfance de Diana, pleine de rires et de divertissements, peuvent sembler idylliques. Elle effectuait de longues promenades dans les bois avec les chiens, dans une campagne magnifique où elle avait tout le loisir de rêver. Elle était également entourée d'amis chez qui elle pouvait se rendre au retour de l'école. Derrière la maison se trouvait une piscine où elle adorait nager et particulièrement plonger - discipline dans laquelle elle est devenue experte. Elle aimait aussi jouer la comédie, et les leçons qu'elle a prises l'ont certainement marquée. Diana étonnait souvent son entourage en se lançant dans des récits solennels qui attiraient l'attention sur elle.
Mais si son enfance est décrite comme heureuse et saine, selon les critères classiques, ce n'est pas l'image que Diana en a donné parvenue à l'âge adulte, du moins dans les récits qu'elle en a faits à des amis proches. Dans son esprit, comme elle l'a raconté à ses confidents, elle a vécu une enfance malheureuse, se sentant seule et abandonnée.

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