Avis sur le livre : Le jour où le desert est entré dans la ville

Ce sont quelques nouvelles simples et presque froides, exemptes de retentissants rebondissements ou de chutes abruptes. La nouvelliste Guka Han préfère confier l’incongru poétique à ce premier ouvrage. [...] L’art de Guka Han réside dans sa manière d’inviter par le merveilleux la candeur comme la brutalité. Tantôt oniriques et hallucinés, tantôt cauchemardesques et sombres, les textes qui composent Le Jour où le désert est entré dans la ville font du quotidien un lieu où les personnages sont toujours un peu étrangers.

Zoé Courtois, Le Monde