Alechinsky : Le Pinceau voyageur

Le livre - conçu sous l'oeil d'Alechinsky - se présente comme une oeuvre ouverte, mobile, à laquelle le lecteur est invité à participer. L'ouvrage ouvre sur une « Notice véloce » de Pierre Alechinsky, qui laisse ensuite la parole à Marcelin Pleynet : « Voyez comment il faut tenir le pinceau, pour qu'il voyage ; puis dépliez, ouvrez. Le livre est habité. La peinture, c'est toute une histoire. Une foule d'histoires les unes dans les autres. Vous entrez dans le monde du peintre, vous entrez dans le monde d'un artiste unique comme seuls sont les plus grands, parce qu'ils sont seuls. Et pourtant c'est plein de monde, de parcs, de montagnes, de rivières, de tours, de détours, de génies heureux : gnomes qui habitent l'intérieur de la terre dont ils gardent les richesses, et gnoses en autant de fenêtres comme accès à la connaissance. Dépliez : un trésor est caché dedans. »
Le texte de Marcelin Pleynet suit et accompagne, en les commentant, les jeux du voyage dans l'art, dans les tableaux et dans l'aventure du peintre : les lieux où naît son inspiration, les secrets de sa technique et de son humour, les remarques marginales de son pinceau, celles aussi de sa plume qui livre quelques idéotraces. Un livre qui est plus qu'un livre sur Alechinsky : un livre d'Alechinsky, un livre d'artiste.