Correspondance
Le célèbre écrivain américain,  Norman Mailer, et le romancier français d'origine polonaise,  Jean Malaquais (Prix Renaudot 1939 pour Les Javanais), se  sont rencontrés en 1948. Malaquais traduisit en  français Les Nus et les Morts, premier roman de  Mailer, qui devait projeter celui-ci sur la scène  littéraire américaine.
Une amitié exigeante a  uni, pendant un demi-siècle, ces deux hommes dont le  tempérament et la culture n'appelaient sans doute pas le  rapprochement. Mailer n'a jamais manqué de rappeler sa dette  à l'endroit de son aîné : « Il a  exercé sur moi plus d'influence que jamais quiconque  ».
Très nourrie à certaines époques, la  correspondance qu'ont échangée en anglais les deux  écrivains ouvre avec la lucidité de ses analyses,  tant littéraires que sociales et politiques, mais aussi avec  sa franchise sans compromission, une fascinante fenêtre sur  la trajectoire publique et privée de deux créateurs,  et sur des moments clés de la seconde moitié du XXe  siècle.
