Moi, fils de pauvre. Et alors ?
Editeur : Editions La Bruyère
Fils de famille émigrée très pauvre et, qui plus est, n'étant pas sorti d'une très Grande Ecole : ENA, Polytechnique, Mines ou autre, je ne pouvais que rester pauvre ! Ainsi en était-il des jeunes de ma génération ! Mais en travaillant dur depuis l'âge de 14 ans et ce, sans discontinuer, ne connaissant ni vacances, ni congés, j'ai pu, à force d'examens et de concours, me faire une petite place de cadre moyen et devenir Proviseur de Lycée Professionnel. Je ne saurais dire si, en 2006, les pauvres des générations actuelles auront les mêmes chances de réussite ! La mafia des Grandes Ecoles et les professeurs d'Universités sont encore plus présents. Mais si aujourd'hui, personne ne veut être " pauvre ", je voudrais cependant dire à ces jeunes fils de " pauvres " que le travail est la seule issue pour sortir de cette situation précaire et qu'eux seuls tiennent la clé de la réussite.