Mon cœur tout seul ne suffit pas

Le narrateur, qui s'appelle Mathieu tout comme l'auteur, reçoit une curieuse lettre lui enjoignant de contacter sans délai la fille d'un de ses meilleurs amis, qui vient de mourir. Or, de cet ami, il n'a aucun souvenir. Sa curiosité est piquée et il se rend en province auprès de l'étrange famille de son "ami". Tandis que la mémoire lui revient peu à peu, un malaise cardiaque l'abat. Il survivra mais aura approché de si près la mort que le monde en sera transformé. Mathieu Lindon, en introduisant un ferment de doute et en montrant que rien ne va jamais de soi, déborde les cadres habituels de la fiction.