L'enlèvement de Sarah Popp
Sarah Popp, cinquante-huit ans, est invitée à un festival de littérature à Vilnius. Quand son vol de retour est annulé, elle décide de monter dans un bus au hasard et passe la nuit dans une pension. Au matin, elle tombe sur monsieur Anders, son ancien voisin, qu'elle n'a pas revu depuis des décennies. La coïncidence n'en est pas une, l'homme est là pour une raison précise : convaincre l'écrivaine de raconter ce qui lui est arrivé dans leur ville étriquée, quand elle n'était qu'une jeune fille amoureuse. Sarah refuse. S'engage alors une lutte rocambolesque autour des droits et devoirs de la littérature. Dans une langue malicieuse et pleine de fulgurances, Rose-Marie Pagnard nous livre un roman qui est aussi bien une réflexion sur l'écriture de soi qu'un plaidoyer pour la fiction.
