Mateo Falcone

Mateo Falcone est une des plus belles nouvelles de la littérature française.

Un père tue son fils après que celui-ci s'est laissé subordonner et a livré un voleur à la police. Cette nouvelle de 1829 a vu le jour dix ans avant le premier voyage de Mérimée en Corse. Pour l'élaborer, l'auteur devait s'inspirer d'un récit fort répandu et plusieurs fois rapporté par écrit, partie prenante enfin, d'une certaine « légende corse ». Cependant, en faisant du fils de Mateo un tout jeune enfant, et en donnant la belle montre d'un voltigeur pour motif de la trahison, Mérimée confère à cette vignette une dimension qui dépasse de loin celle de la caricature ou du cliché. Le devoir et l'amour, la malice de l'enfance et la loi inflexible du clan s'y affrontent tragiquement.

L'Enlèvement de la redoute est une nouvelle de Mérimée moins connue qui montre que le dessous des guerres...

La Perle de Grenade est une merveille de brièveté et de style.