Couverture du livre : La soustraction des possibles

Avis sur le livre : La soustraction des possibles

[...] Dans son ascension vers la fortune, Aldo croise la route de Svetlana, une ambitieuse banquière qui trempe elle aussi dans des affaires pas très nettes. Ces deux-là se reconnaissent, se plaisent et s’éprennent l’un de l’autre. Mais l’amour, s’il introduit enfin un peu de douceur dans leur quotidien brutal, est aussi le grain de sable qui va faire virer la comédie de mœurs en tragédie. Le style alerte et le montage nerveux, cinématographique, comptent pour beaucoup dans le plaisir de lecture, qui ne faiblit jamais. Joseph Incardona écrit au début du livre : « Ceci est une histoire d’amour. » Oui, même s’il faut tourner un certain nombre de pages pour y croire, mais c’est aussi un thriller habile et haletant, un méta-roman sur le pouvoir de la fiction… Qu’importent les dénominations : un grand roman échappe toujours un peu aux genres.

Stéphanie Dupays, Le Monde