L'or, l'empire et le sang

Auteur : Martin Bossenbroek
Editeur : Le Seuil

Déclenchée dans un contexte de ruée vers l'or et le diamant, la guerre anglo-boer est singulière à bien des égards. Aux origines de l'Apartheid, elle oppose le puissant Empire britannique aux deux petites républiques boers. Ce conflit asymétrique, largement médiatisé, évolue très vite en guérilla. Camps de concentration, déplacements de population, terreur contre les civils, usage du gaz, famine : aucun moyen n'est épargné pour soumettre les descendants des premiers colons néerlandais d'Afrique du Sud.

Dans ce livre couronné de prix, Martin Bossenbroek donne toute son ampleur à ce conflit inaugural des tragédies du XXe siècle et restitue, avec un réel talent littéraire, les espoirs et le désespoir de tous ceux qui ont pris part au conflit, combattants ou simples civils - voire les deux à la fois. Il met ses pas dans ceux de trois acteurs du conflit - le diplomate et juriste Hollandais William Leyds, au service de la république blanche du Transvaal, un correspondant de guerre britannique quelque peu remuant qui n'est autre que Winston Churchill et le jeune soldat boer Deneys Reitz - et suit au plus près leur destin pour livrer un récit aux allures d'épopée.

25,00 €
Parution : Mai 2018
624 pages
ISBN : 978-2-0212-8197-2
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La presse en parle

A la fin du XIXe siècle, les Français se prirent de sympathie pour les Boers, des colons majoritairement néerlandais établis en Afrique du Sud deux siècles plus tôt. Entre 1899 et 1902, un conflit opposa leurs deux petites républiques, le Transvaal et la République d’Orange, à l’Empire britannique. Si ce dernier l’a emporté, explique l’historien néerlandais Martin ­Bossenbroek, ce n’est pas sans perdre de son prestige. L’armée britannique eut recours à la terreur contre les civils et cent cinquante mille Boers furent internés en camps de concentration. Une puissante synthèse aux allures d’épopée suit les destins de l’avocat néerlandais Willem Leyds, d’un combattant boer, Deneys Reitz, et d’un jeune reporter britannique nommé Winston Churchill, tout en faisant le point sur les enjeux historiographiques récents.
A. Fl., Le Monde

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