Pour le pain

Auteur : Steven L. Kaplan
Editeur : Fayard
En deux mots...

Américain amoureux de la France et historien majeur du pain, Steven Kaplan lance un cri d’alarme et d’amour pour le pain, qui se transforme tout à la fois en une savoureuse leçon vivante d’histoire, une enquête inquiétante et un appel à reprendre le chemin des boulangeries et du vrai, bon pain.

22,00 €
Parution : Janvier 2020
368 pages
ISBN : 978-2-2137-1667-1
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Présentation de l'éditeur

Américain amoureux de la France et historien majeur du pain, Steven Kaplan lance un cri d’alarme et d’amour pour le pain. Jamais on n’a mangé aussi peu de pain en France, jamais il n’a eu, dans une indifférence assez générale, aussi peu de goût. On l’accable de tous les maux, on l’oublie… Or, pour reprendre les mots de Jean Anouilh, en France, la réalité a le goût du pain. Plus encore, cet aliment a structuré notre identité, notre culture, a déclenché des émeutes, a été au cœur de la vie politique, idéologique, culturelle, sociale de la France. Militer pour la cause du pain et sa culture, à l’heure de la mondialisation, est-ce une cause perdue ? Steven Kaplan, loin d’être passéiste et idéaliste, a les pieds plantés dans le champ des céréales, le moulin et le fournil. Quand une culture ne s’adapte pas au monde, mais s’oublie, il est temps de résister, de rappeler ce qu’elle fut et de sonner le tocsin. Une savoureuse leçon vivante d’histoire, une enquête inquiétante et un appel à reprendre le chemin des boulangeries, la tête haute !

La presse en parle

Avons-nous mangé notre pain blanc ? La situation serait même pire, à en croire Steven L. Kaplan : bientôt, nous ne saurons même plus ce que cette expression signifie. Pour l’historien, spécialiste du pain comme « fait social, culturel et politique total », le temps est venu de sonner « le tocsin ». Si, vu de l’étranger, le Français demeure ce bonhomme qui se promène avec une baguette sous le bras, nous aurions, quant à nous, perdu le goût du pain dans tous les sens du terme : devenus incapables de distinguer le bon pain, nous laisserions s’éroder ce lien qui nous a si longtemps unis. « Les gens ne se reconnaissent plus dans le pain », écrit le plus français des historiens américains, qui n’entend pas en rester là. D’où ce livre pugnace, à la fois synthèse de ses recherches et plaidoyer pour la « culture du pain », dont nous serions les héritiers ingrats.
Florent Georgesco, Le Monde

Informations sur le livre