Laissez-moi brûler en paix
Sa carrière de policière derrière elle, Sallie s'occupe maintenant d'un stand de tir dans le comté de Caliban, non loin d'Atlanta. Son affaire a le vent en poupe et elle se tourne de plus en plus vers l'avenir. Mais, un juge à la retraite impliqué avec l'ancienne unité d'intervention de Sallie est retrouvé mort chez lui. Le même jour, Sallie reçoit des appels menaçants d'un numéro inconnu. Dans une Amérique surarmée, la guerre contre la drogue a octroyé l'impunité à sa force policière. Impunité qui a souvent bénéficié à cette unité d'intervention. Ses membres méritent-ils la vengeance qui menace de s'abattre sur eux maintenant que la justice a failli ? Aux prises avec ses propres tourments, Sallie va devoir se battre pour sa survie, parfois plus que pour la justice.
Peter Farris signe un thriller haletant avec un point de vue original pour aborder des questions de société propres aux États-Unis : le port d'arme et les violences policières.
La presse en parle
Le roman est une photographie de l'Amérique trumpienne, bourrée d'armes, de violences policières, d'hommes puissants et d'innocents, broyés par le système. Laissez-moi brûler en paix aurait gagné à être allégé de certains (longs) passages descriptifs sur les armes. Au nom de la guerre contre la drogue, les policiers jouissent d'une totale impunité. Une descente de flics dans une maison dégénère. La justice couvre les policiers et menace les victimes. Des années plus tard, les membres de l'unité d'intervention sont tués un par un. Sallie, ancienne infiltrée, se retrouve sur la liste. Corruption, démagogie, népotisme, coups bas… Laissez-moi brûler en paix est un procès en règle contre le discours sécuritaire. Peter Fallis dénonce avec tact la course effrénée aux résultats dont le prix demeure élevé pour la démocratie.
Franceinfo
