Last Ride

Auteur : Ana Scott
Editeur : Addictives

Membre du club des BlackAngels, Stan est sombre et violent. Quand il sauve Julia, ce n'est pas par héroïsme, mais parce qu'elle est prisonnière du gang ennemi et que, par principe, les ennemis de ses ennemis sont ses alliés ! Rapidement sous le charme l'un de l'autre, Stan et Julia n'ont pourtant rien en commun, et ce qu'a vécu Julia ne lui permet pas d'être en confiance, même avec celui qui l'a sortie des griffes de l'enfer. Mais l'attirance entre Stan et Julia a beau les troubler et les effrayer, elle est d'une telle puissance qu'il leur est impossible de résister.

14,90 €
Parution : Janvier 2020
390 pages
ISBN : 978-2-3712-6305-5
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Extrait

Je m’empare de ses lèvres, repousse Julia contre le mur pour peser de tout mon poids sur elle. Je la veux. Mon corps appelle le sien, je ne peux plus rien contrôler, et cette fois-ci, elle ne me fuit pas. Au contraire, elle répond à mes baisers et s’enflamme, après avoir lâché sa canette de bière. Elle enroule ses bras autour de mon cou, se presse contre moi, et je crois toucher le ciel. Sa langue touche la mienne, timidement, puis plus ardemment, foutant le feu à ma bite.
Oui, je la veux. Bordel ! Je la veux chez moi, où il n’y aura que nous, où nous serons seuls au monde, pour lui prouver que je ne veux qu’elle et que je saurai la rendre heureuse.
Nous et le ciel bleu.
Nous et le silence.
Nos âmes à vif.
Je veux qu’elle soit à moi et rien qu’à moi, maintenant, tout de suite, j’ai trop attendu. J’ai failli la perdre. Je n’ai fait qu’entrevoir l’abîme qui s’ouvrait sous mes pieds, et j’en ai été anéanti. Il m’a fallu du temps pour le comprendre et l’admettre, pour accepter ses réactions. Maintenant, je sais. Je sais que je serai patient, il le faut. J’ai compris aussi qu’elle ne me repousse pas, moi, mais son passé qui la hante encore.
Je me frotte contre elle, j’appuie mon bassin contre le sien, mais elle finit par me repousser doucement en mettant ses mains sur ma poitrine. Mes espoirs s’effondrent.
Je me disais bien aussi, c’était trop beau pour durer…

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