Les Maisons de sel
Une saga virtuose qui suit quatre générations d’une famille de la diaspora palestinienne
Présentation de l'éditeur
Naplouse 1963. A la veille du mariage de sa fille Alia, Salma lit son avenir dans le marc de café. Elle choisit de ne pas révéler ce qu'elle y voit : une vie troublée pour Alia et ses enfants, une vie voyages et de dispersions.
Bientôt, avec le déclenchement de la Guerre des Six-Jours de 1967, la vie de la famille Yacoub bascule. Tandis que Salma part en Jordanie, Alia et son mari Atef s'installent au Koweit où naissent leurs trois enfants. Et pour les générations suivantes, ce sera Beyrouth, Boston ou Paris...
Qu'est-ce qu'un foyer lorsqu'on n'a plus de maison ou de patrie ? Cette question avec laquelle se débat la famille Yacoub hantera chaque génération.
La presse en parle
La première phrase augure du reste de l'histoire. "Salma regarde le fond de la tasse de café de sa fille et comprend qu'elle va devoir lui mentir". La scène se déroule en mars 1963 à Naplouse. Quel avenir attend donc Alia ? Pourquoi lui mentir ? Sur un demi-siècle, on suit la famille Yacoub dans ses différents exils. De Jaffa au Koweït en passant par le Liban, la Jordanie ou les États-Unis, la famille palestinienne se disperse. Le déracinement est dépossession et effacement. Les femmes sont les gardiennes de la mémoire, une mémoire qui se trouve dans les mots, mais aussi dans les odeurs et la nourriture, tandis que les hommes sont plus en retrait. Hala Alyan, écrivaine et clinicienne américano-palestinienne dont la famille a vécu au Koweït avant sa naissance avant de trouver refuge aux États-Unis, dit tous les traumatismes vécus par les différentes générations.
Franceinfo
