De ma famille
« Tout ce qui l’a menée là. Des confidences. Des promesses, certaines rompues. Et un baiser. »
Claire a disparu, et le monde de Yohan, son mari, s’écroule. Il en est persuadé, jamais elle ne les aurait quittés volontairement, lui et leur bébé de cinq mois.
Rongé par l’angoisse, furieux d’être suspecté par la police, il se lance seul dans l’enquête.
C’est alors que surgit une inconnue prétendant être une amie de Claire et détenir la clé du mystère. Selon elle, tout s’est noué en Bourgogne, au début des années 2000, quand Claire était adolescente. Une période dont elle n’a jamais parlé à Yohan…
Qui est vraiment Claire ? Victime, coupable, ou prisonnière d’un passé que personne ne veut affronter ? Une chose est sûre, Yohan ne reculera devant rien pour retrouver la femme qu’il aime, la mère de son fils – celle qu’il pensait connaître.
La presse en parle
Une des marques de fabrique de Marlène Charine est d'offrir plusieurs points de vue dans ses histoires. Dans "De ma famille", chaque personnage apporte sa propre perception des faits, enrichissant la tension dramatique. Comme l'autrice vaudoise l’explique dans l’émission Vertigo du 10 novembre: "J'aime écrire des histoires chorales. C'est vraiment intéressant de pouvoir appréhender l’intrigue de différents points de vue".
À cette construction polyphonique s’ajoute un style résolument cinématographique. Marlène Charine visualise chaque scène avant de la transcrire, rendant l'action vivante et immersive. Elle confie: "Quand j'écris, j'ai besoin de voir la scène, ou en tout cas de me l'imaginer avant de me mettre à écrire". Pour garantir la crédibilité de ses descriptions, elle mime parfois les scènes chez elle, s'assurant que chaque détail est plausible. Cette démarche donne à ses romans un réalisme qui capte l'attention du lecteur dès les premières pages.
