True Crime Story
Manchester, 17 décembre 2011. Zoe Nolan, 19 ans, quitte la tour de sa résidence universitaire à l'aube, après le déclenchement de l'alarme incendie lors d'une fête organisée dans sa colocation. C'est la dernière fois qu'elle est aperçue vivante.
Sept ans plus tard, l'écrivaine Evelyn Mitchell, qui s'intéresse aux disparitions inexpliquées de jeunes femmes, devient obsédée par celle-ci et décide de creuser l'enquête. Alors qu'elle envoie, au fur et à mesure de ses avancées, les chapitres de ce qui constituera son prochain livre à son ami Joseph Knox, elle disparaît à son tour.
Joseph plonge dans ses notes et ses retranscriptions d'interviews, et découvre les témoignages des proches de Zoe. De son petit ami à ses parents, en passant par ses professeurs, sa soeur jumelle et ses amis, tout le monde adorait Zoe Nolan.
Mais dans ce cas, pourquoi mentent-ils et se contredisent-ils entre eux ?
Un roman noir jubilatoire et addictif, qui convoque brillamment les codes de la narrative non-fiction, tantôt pour la parodier, tantôt pour la sublimer. Résultat : on se passionne pour l'affaire Zoe Nolan comme on s'est passionné pour l'affaire de la petite Maddie ou celle de Xavier Dupont de Ligonnès, au point de vouloir résoudre l'enquête nous-mêmes.
La presse en parle
Joseph Knox joue de manière virtuose avec ses lecteurs. C'est aussi savoureux que vertigineux. L'art du polar tient dans la manipulation du lecteur et ce roman y excelle car la conclusion y est constamment repoussée.
France Inter
True Crime Story touille large : jalousie, trahison, mensonge, addiction, manipulation, emprise. Mais Knox le fait en architecte très malin du vrai-faux suspense, hyper attentif à l'intérêt du lecteur. Joueur jusqu'au pastiche. Après avoir refermé son quatrième livre, on cherche à savoir, via Internet, ce qui est vraiment arrivé à Zoe Nolan.
Libération
Fiction ? Réalité ? Joseph Knox propose un Cluedo vicieux à ses lecteurs. On connaissait l'auteur, grand connaisseur de littérature noire, bien calé sur un classicisme qu'il a su renouveler avec brio, le voilà en scène dans une mise en abyme un brin vertigineuse, exploitant à la fois l'errance de cette jeunesse anglaise, le thème de la gémellité, celui de la pression paternelle. A 42 ans, l'ancien barman, ancien libraire, confirme qu'il est l'un des talents les plus singuliers du genre.
Corse Matin