La maison vide
En 1976, mon père a rouvert la maison qu'il avait reçue de sa mère, restée fermée pendant vingt ans.
À l'intérieur : un piano, une commode au marbre ébréché, une Légion d'honneur, des photographies sur lesquelles un visage a été découpé aux ciseaux.
Une maison peuplée de récits, où se croisent deux guerres mondiales, la vie rurale de la première moitié du vingtième siècle, mais aussi Marguerite, ma grand-mère, sa mère Marie-Ernestine, la mère de celle-ci, et tous les hommes qui ont gravité autour d'elles. Toutes et tous ont marqué la maison et ont été progressivement effacés. J'ai tenté de les ramener à la lumière pour comprendre ce qui a pu être leur histoire, et son ombre portée sur la nôtre.
La presse en parle
Remonter le temps, rendre vie à ses aïeules, aux objets… Et par la magie de l’écriture, comprendre le suicide de son père. L’écrivain livre une saga personnelle qui augmente le champ posthume des possibles, qui suit la course aléatoire du destin au-delà du trépas. Un livre captivant.
M. L. Télérama
L'un des plus beaux romans de la rentrée, un texte hors-norme, une prouesse littéraire de 750 pages, qui surpasse ses précédents romans.
Les Inrocks
"Une saga d'une infime pudeur, une bouleversante quête de vérité" dans laquelle l'auteur tente de comprendre le suicide de son père.
Télérama
"Le roman le plus ambitieux, le plus désirable de cette rentrée. Une histoire de blessures invisibles, de transmissions silencieuses à nouer le cœur de beauté."
Avril Ventura, Elle