Balade en Val d'Oise

Auteur : Marie-Noëlle Craissati
Editeur : ALEXANDRINES EDITIONS

Quels meilleurs guides du Val d'Oise que les écrivains qui y ont résidé ?
Qui parlerait mieux de ses sites, de son architecture, de ses rivières et forêts, des coutumes de ses habitants que nos plus grands auteurs ?
"Ce sont là les jours qui ont fait le vrai bonheur de ma vie", déclare Jean-Jacques Rousseau. "Je n'imagine pas vivre ailleurs", écrit, plus près de nous, Annie Ernaux à Cergy.
Marie-Noëlle Craissati a eu l'idée passionnante de réunir ces auteurs "val d'oisiens" et de nous proposer une balade sur leurs pas.Elle a aussi convié leurs meilleurs biographes à nous décrire leur existence dans le département. Ne ratez pas la visite !

14,50 €
Parution : Janvier 1999
219 pages
ISBN : 978-2-9123-1924-1
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Extrait

La région d'Argenteuil sert de cadre à de nombreuses nouvelles de Guy de Maupassant comme Une partie de campagne, Au bois, Les Dimanches d'un bourgeois de Paris, ou plus particulièrement Mouche:"Comme c'était simple, et bon, et difficile de vivre ainsi, entre le bureau à Paris et la rivière à Argenteuil. Ma grande, ma seule, mon absorbante passion, pendant dix ans, ce fut la Seine. Ah! la belle, calme, variée et puante rivière pleine de mirage et d'immondices. Je l'ai tant aimée, je crois, parce qu'elle m'a donné, me semble-t-il, le sens de la vie."
La princesse Mathilde, cousine de Napoléon III, parvint jusqu'à déplacer la vie intellectuelle parisienne à Saint-Gratien :
"Dès 1850, cette femme qui symbolisera une certaine vie parisienne recherchait un endroit paisible mais pas trop éloigné pour y passer la belle saison. Charmant village d'Île-de-France, Saint-Gratien l'avait séduite." (Jean Des Cars, La princesse Mathilde ou la châtelaine de Saint-Gratien)

Dans ce village aux portes de Paris, ce n'est pas de Dieu que Nietzsche aurait pu dire: "il est mort..." , car il y respire encore; si l'église est déserte, si tout le sang paraît s'en être retiré, c'est tout de même un coeur qui bat faiblement, mais enfin il bat." C'est ainsi que François Mauriac évoque Vémars.

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