Le protocole de l'amour: Réflexions et questionnements sur l'amour
Découvrez une succession de discours à travers laquelle se dessinent et s'ouvrent des questions relatives à l'amour, aux multiples façons d'aimer, aux divers types de relations et aux caprices du désir.
Présentation de l'éditeur
Six personnages à nouveau réunis pour parler de l'amour et du désir.
Plus de deux millénaires après un fameux banquet que la plume de Platon a fait entrer dans l’histoire, six personnages sont de nouveau réunis pour parler de l’amour et du désir.
Leurs discours se succèdent, parfois se répondent : car il y a plusieurs manières d’aimer et de vivre ses relations. Les questions s’ouvrent, les perspectives se dessinent. Chacun construit sa définition, pointe les tourments qui guettent les couples et esquisse un chemin vers le bonheur amoureux.
Mais savons-nous de quoi nous parlons quand nous parlons d’amour ? L’amour est-il fait pour durer ? Peut-il survivre au déclin de la passion et aux caprices du désir ? N’est-il qu’un rêve impossible ? Pourquoi attendons-nous tant de lui ? De quelles nuits naissent nos rêves d’âme sœur ? Peut-on vraiment apprendre à aimer ?
Répondre à ces interrogations sans se dérober aide à mieux comprendre ses échecs sentimentaux, à clarifier ses propres désirs et à se découvrir soi-même. Autant de conditions nécessaires pour accueillir pleinement l’amour dans sa vie.
Extrait
La relation amoureuse n’est toutefois pas condamnée par ce tarissement hormonal. L’intimité issue des époques les plus fougueuses ne disparaît pas en même temps que la passion, ce qui peut permettre à la relation d’évoluer en amour.
Car sans proximité physique ou sexuelle, il n’y aura plus aucune motivation d’ordre amoureux et la complicité se réduira à une simple amitié. L’expression « Restons amis » est en cela très significative. Les contacts physiques, les étreintes pleines de tendresse, et plus encore les ébats sexuels, libèrent de l’ocytocine dans le cerveau. Au moment où une femme accouche, une décharge d’ocytocine inonde ses circuits cérébraux, ce qui explique l’attachement instinctif qu’elle éprouve pour son bébé. Elle en sécrète également lors des tétées, ce qui renforce le lien initialement établi.
Les êtres humains ne sont pas les seuls à produire de l’ocytocine, on en retrouve chez bon nombre d’espèces animales. Sa composition chimique est d’ailleurs identique chez tous les mammifères. Les couples de singes monogames prenant mutuellement soin de l’autre, se câlinant, s’épouillant ou copulant très souvent, ont un taux d’ocytocine nettement plus élevé que les couples moins affectueux.