L'Amant de Janis Joplin

Auteur : Elmer Mendoza
Editeur : Metailié

Dans le Triangle d'or de la marijuana, le Sinaloa, le jeune David, un peu attardé et naïf, est capable de tuer un lièvre d'un lancer de pierre. Ce qui en fait, malgré lui, un joueur de baseball convoité. À la fête du village, il danse avec une fille interdite, réservée au fils d'un trafiquant. Bagarre. David tue son agresseur. Son père passe un accord avec le trafiquant et l'éloigne. À Los Angeles, il est dragué par une fille qui l'emmène dans sa chambre, le déniaise puis le met à la porte en lui disant qu'elle s'appelle Janis Joplin. Il en tombe éperdument amoureux, se fait virer de son équipe de baseball pour alcoolisme et renvoyer au Mexique. David n'est pas armé pour faire face aux barons de la drogue du Sinaloa. Tout explose autour de lui, dealers, policiers corrompus, guérilleros au coeur pur, femmes fatales et même une voix intérieure. Sa vie devient une course d'obstacles, une fuite continuelle ponctuée de coups de chance. Il va de catastrophe en catastrophe, de situation dangereuse en menaces de mort. Mais il n'a qu'un seul objectif : retrouver son amour, Janis Joplin.
Un polar impeccable, tragicomique virtuose, sarcastique et tendre, avec en plus l'argot lyrique des narcos.

Élmer Mendoza est né à Culiacán en 1949. Il est professeur à l’Université de Sinaloa. Auteur de pièces de théâtre et de nombreux romans, il est le premier écrivain à utiliser avec succès l’effet de la culture du narcotrafic au Mexique.

Traduction : François Gaudry
19,50 €
Parution : Octobre 2020
240 pages
ISBN : 979-1-0226-1068-1
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La presse en parle

Avec L’Amant de Janis Joplin, Élmer Mendoza explore cette double réalité durable et douloureuse qui marque le continent américain : celle de la misère des uns et de l’abondance des autres, chacune se nourrissant de l’autre.
Les années 1970, c’est l’époque où, tandis que montent les économies parallèles, commencent à s’effondrer les beaux espoirs liés aux mouvements underground. Et Mendoza semble rendre ici un malicieux et triste hommage à ceux qui, de William Burroughs à Norman Mailer, de Jim Morrison à la « sorcière blanche », en scandèrent les rêves de libération. À lire en écoutant I Need a Man to Love.
Arnaud de Montjoye, Le Monde Diplomatique

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