Le Paradis des fous
À soixante-quatorze ans, Frank Bascombe se porte comme un charme. En dépit d’une vie marquée par les deuils, les échecs et les séparations, cet optimiste invétéré ne désespère pas de trouver le bonheur. Lorsqu’il apprend que son fils est atteint d’une maladie incurable, il lui propose une virée à la découverte des monuments d’une Amérique vouée au kitsch : le Palais du Maïs, un hôtel-casino indien, le mont Rushmore… Un dernier voyage au cours duquel père et fils parviendront – peut-être ? – enfin à se rapprocher.
La presse en parle
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À l’heure des bilans, la question du bonheur – à laquelle le métier de vivre laisse peu de loisir de penser au jour le jour – vient habiter ses pensées : « Tous comptes faits, et ils seront faits un jour », a-t-il été heureux ? Réflexion aussitôt mise à l’épreuve du mal dont il apprend qu’est atteint son fil Paul, quadragénaire « grassouillet, dégarni […], pas très empathique » : la maladie de Charcot, à un stade avancé. Naguère père distant, Bascombe décide de se tenir désormais aux côtés de son fils hospitalisé, et bientôt de l’emmener en voyage, destination le mont Rushmore. Essoré de tout sentimentalisme, bouleversant sous des dehors triviaux ou ironiques, Le Paradis des fous est le récit de cette ultime randonnée à deux. Frank la terminera seul, tout ensemble navré et déterminé à « donner à la vie tout son dû » – « le bonheur à l’arraché », tentative toujours recommencée.
Na. C. Télérama
